• Jamendo est un célèbre site d'écoute et de téléchargement de musique légal qui a la particularité de ne faire que dans la musique libre. Et en plus, chez Jamendo, ils font les choses bien : API ouvertes, possibilité de recourir à des formats ouverts en téléchargement et en streming, possibilité d'utiliser des lecteurs libres (HTML5 entre autre)... Tout pour ravire le libriste que je suis. Mais voilà, il existe un petit quelque chose qui fait tâche : l'étrange politique concernant le téléchargement en ogg. En effet, ceux-ci ne sont téléchargeable que sur Bittorent. Cela peut paraître être un choix cohérent au premier abord, mais c'est sans compter sur quelques petits détails :

    -l'audience des morceaux les plus populaires de Jamendo fait malheureusement pâle figure à côté des titres des grandes maisons de disque, faisant ainsi baisser en flèche le nombre de seeders.

    -les fichiers téléchargés le sont principalement en MP3 et surtout, en DDL, achevant ainsi le nombre de seeders.

    C'est ainsi que nous nous retrouvons dans une situation quelque peu gênante : le seul moyen de télécharger les titres en ogg ce résume à des torrents inactifs.

    Mais, mais, mais... Que faire alors ?! Devons nous nous contenter de piètres MP3, format à la qualité musicale tellement basse que nous pourrions sérieusement considérer leur utilisation comme un viol de nos cerveaux ? A cela je dis non ! Je dis non et je vous apporte la solution : une technique ultra secrète qu'un vieux maître ninja m'a enseigné lorsque je l'ai rencontré, au détour d'un voyage initiatique dans le métro parisien. Et le tout en image, elle est pas belle la vie ?

    Pour commencer, il nous faut trouver l'id de l'album que nous voulons télécharger. Pour cela, rien de bien compliquer, rendez-vous sur la page de l'album concerné et copiez le numéro se trouvant à la fin de l'URL de la page :

    Télécharger en ogg sur Jamendo.

    Ceci fait, ouvrez un nouvel onglet dans votre navigateur et rendez-vous à cette adresse :

    http://www.jamendo.com/get/album/id/album/archiverestricted/redirect/xxx/?p2pnet=bittorrent&are=ogg3

    Ajoutez cette adresse à vos favoris, ça vous évitera d'avoir à revenir la chercher à chaque fois sur mon blog. Il s'agit en fait d'une URL se servant des anciennes API du site. Une fois dans vos favoris, remplacez le « xxx » par l'id de l'album que nous avons précédemment récupérer. Ce qui devrait vous donner quelque chose comme :

    http://www.jamendo.com/get/album/id/album/archiverestricted/redirect/66397/?p2pnet=bittorrent&are=ogg3

    Il ne vous reste alors plus qu'à cliquer sur entrée, et là, magie :

    Télécharger en ogg sur Jamendo.

    Le tour est joué, vous savez désormais télécharger en ogg ET en ddl sur Jamendo. Il ne vous reste plus qu'à re-télécharger la totalité des milliers de musiques de votre bibliothèque au bon format. Allez, courage ! ;)


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  • TPB lolcats

    Aujourd'hui, une news a embrasée la toile. Si vous suivez mon blog, vous savez que je ne suis pas un blogueur d'actualités, je ne commente que les infos qui m'interessent. Et aujourd'hui, pendant mon cours d'anglais, j'ai découvert une news qui m'a beaucoup fait rire.
    Dernièrement, l'association américaine des studios de cinéma (MPAA) a gagné son procès contre The Pirate Bay(TPB). Le tribunal a ordonné que l'hébergeur coupe la bande passante de TPB, faute de quoi il devrait payer 20... Euh.. Je me souviens plus... Ouais, bon, de toute façon, on s'en fou des peines totalement démesurées qu'un tribunal allemand applique pour sucer la bite aux majors. Oh pardon, j'ai dis bite. Nadine Morano va pas être contente.
    Bon, c'est pas grave, ne faisons pas la gueule pour si peu, la suite est rigolote.
    TPB a donc été mit hors ligne. La MPAA c'est alors gargarisée de son succé, je m'en souviens encore... Quoique enfaite non, j'ai oublié, c'était télement futil, qui ce fou de toute façon de ce que dit la MPAA.
    Mais ce matin, TPB était à nouveau en ligne. Et ce n'est pas tout, sur leur blog, un nouveau billet était en ligne.

    "PLZ LEARN: TPB CANT BE SHUT DOWN

    LOL!

    AS U MITE HAS READ OR NOTICD, PEEPS ONCE AGAIN R TRYIN 2 SHUT US DOWN. DIS WILL NOT SUCCED, LOL. OURS RLY NICE WEBHOST WUZ THREATEND WIF RLY HUGE FINE, SO WE DECIDD 2 MOOV TEH SIET SO DAT THEY DIDNT GOT INTO TROUBLE, LOL. TEH DECISHUN 2 MOOV WUZ TAKEN BY US, TEH PIRATE BAY, LOL.

    TEH PIRATE BAY IZ AN UNSINKABLE SHIP. IT WILL SAIL TEH INTERWEBS 4 AS LONG AS WE WANTS IT 2. REMEMBR DAT, K THX.

    TPB, ONLY IN IT 4 TEH LULZ SINCE 2003"


    Alors évidemment, je suis une quiche en anglais. "Normal quand on consulte les news sur Twitter au lieu d'écouter!" Penserons certains. D'ailleurs, ce n'est pas seulement de l'anglais, c'est écrit en lolcat! Plutôt difficil à lire donc. Mais figurez vous que j'ai trouvé une trad. Sur Numérama. Lisez:

    "S'il vous plait, apprenez ceci : TPB ne peut pas être fermé".

    "Notre hébergeur qui est vraiment très sympa a été menacé d'une amende vraiment très grosse, donc nous avons décidé de déménager le site pour qu'ils n'aient pas de problèmes, LOL. Donc la décision de déménager a été prise par nous, The Pirate Bay, LOL".

    "The Pirate Bay est un navire insubmersible. Il naviguera sur les eaux des interwebs aussi longtemps qu'il le souhaitera. Souvenez-vous en, ok. Merci."


    "Hahaha! Dans ton cul la MPAA!" Ai-je pensé sur le coup. Pour peu , je me serais même mis à danser sur ma table, criant des louanges à TPB: "The Pirate Bay, hé-hé, The Pirate Bay, hé-hé, The Pirate Bay, hé-hé", avant de me moquer de la MPAA: "la MPAA, hé-hé, la MPAA, hé-hé". Mais je me suis retenu après avoir imaginé le ridicul de la situation dans laquelle je me retrouverais après.

    C'est donc rêveur que je termine ma journée. Merci TPB.


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  • Réseau des pirates

    Alors que je m'étais à jour mon article "Hadopi pour les nuls", je me suis rendu compte que le réseau des pirates n'était plus en ligne. Je remets donc leur texte(texte que j'ai signé) en ligne ici même. Je l'avais repris au cas ou, j'avais bien fait!

    "Nous sommes des millions, ils font de nous des pirates.

     

    Je prends le parti des pirates.

    Ils sont, nous sommes, des millions, en France, chaque jour à échanger des oeuvres: des tubes, des films à la mode, mais aussi des films et des disques rares, introuvables, des œuvres oubliées ou «tombées» dans le domaine public.

    Ces pratiques sont là pour durer. Elles sont inscrites dans la révolution numérique.

    Les tentatives d'interdire les échanges sur Internet - par l'intimidation ou par le filtrage - sont vaines.

    Leur coût en termes de libertés publiques est inacceptable.

    Cantonnées dans la clandestinité, ces pratiques de partage ne donnent pas, il est vrai, le meilleur d'elles-mêmes.

    C'est au grand jour qu'elles révéleront toutes leurs potentialités.

    Il est grand temps de reconnaître ces pratiques. De cesser cette guerre contre le public et la jeunesse.

    En attendant ce jour, je prends le parti des pirates.

    Je déclare que je suis l’un d’entre-eux.

    Je déclare avoir consommé, remixé ou diffusé des œuvres culturelles.

    Alors, pour eux je suis un pirate."


                                                                   Le pacte des pirates. /-)

     


    Je vous invite d'ailleurs à le reprendre sur votre blog si vous en possedez un.

    Réseau des pirates

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  • Copyleft logo

    Durant l'année 2009 on a beaucoup entendu parler des majors, notamment avec la désormais tristement célèbre HADOPI dont j'ai eu l'occasion, comme des milliers d'autres internautes, de parler, en long, en large et même en travers, ici. D'ailleurs, nous allons encore en entendre parler très longtemps... Et de plus en plus. Si aujourd'hui les sujets les plus abordés sont la crise économique et le débat sur l'identité nationale, demain ce sera le climat (mais il sera malheureusement déjà trop tard) et la culture. En effet, une bataille ce livre depuis déjà un moment, avec d'un côté: tous les citoyens du monde et de l'autre, les lobbys et à leurs bottes, nos politiques.

    Cette situation, où un groupe de personnes bafoue les droits de l'homme, emprisonne et formate la culture, a débuté en 1994 aux états-unis. Le Green Paper de l'administration Clinton en fut le départ. Et oui, HADOPI n'est que le résultat de 15 ans de batailles, batailles durant lesquelles les citoyens du monde se sont vus peu à peu confisquer leurs droits aux profits de quelques multinationales.

    Pendant ce temps-là, internet ce démocratisait, grâce à 30 ans de travail d'informaticiens passionnés. Mais internet allait être lui aussi victime de cette démocratisation des lobbys. L'exemple le plus flagrant: Microsoft. Société qui s'amuse à créer des logiciels de merde (en restant poli) malgré sa position dominante dans le marché. C'est à partir de ce constat que Richard Stallman, peu connu du grand public car peu médiatiser, mais étant assimilé pratiquement à un dieu dans le monde des geeks, décidera de lancer ce qui deviendra le mouvement du logiciel libre. Richard Stallman, avec Linus Torvalds lancera le projet GNU/Linux... Les moins incultes d'entre vous l'aurons compris à la mention de «GNU/Linux» , nous ne parlons pas de petits joueurs. Le Copyleft se démocratisera grâce, encore une fois, à Richard Stallman.

    Le principe du mouvement du logiciel libre est simple. Plutôt que de garder les « recettes » de fabrications des logiciels secrètes (comme le fait par exemple Microsoft), pourquoi ne pas les dévoiler? Cela permet à des millions de développeurs de participer à la création d'un logiciel et à son amélioration. Aujourd'hui, ce mouvement du logiciel libre a pris une terrible ampleur et réunit des millions de développeurs, bénévoles pour la plupart, autour de projets formidables comme par exemple le désormais très populaire Mozilla Firefox ou encore Open Office.

    Puis, le mouvement du logiciel libre devint le mouvement libre...

    Le mouvement du logiciel libre c'est aujourd'hui étendu à la culture. Des milliers d'artistes placent leurs œuvres sous licences libres. Le secteur le plus toucher est celui de la musique.

    Grâce au mouvement libre, nous, simples internautes, pouvons partir à la recherche de nouveaux artistes. Je l'avoue, au départ, j'étais plutôt dubitatif. Je pensais que les artistes libres ne devaient pas être si bon que ca. Quelle ne fût pas ma surprise quand je redécouvris, et je pèse mes mots, le rap que j'écoutais de moins en moins, la faute à une musique trop formater et répétitive. Quelle ne fût pas ma joie, encore et toujours renouveler, quand je découvrais toutes ces merveilles de la musique libre.

    Ci dessous, deux lecteurs, Rap et Pop. Écoutez:

     

                           
    Ces musiques, étant sous licence libre, peuvent être écoutés, télécharger, redistribuer, gratuitement ET légalement.

    Mais la musique n'est pas la seule touchée. Le livre aussi fait l'objet de nombreuses critiques de la part des lobbys. « Le livre aussi sera tué par internet! » clame haut et fort certains idiots conservateurs. Le fait de débiter ce genre de phrases complètement stupides prouve l'incapacité de beaucoup à comprendre les avancés qu'apporte internet. Des milliers, que dis-je, des millions d'ouvrages littéraires à disposition sur internet et libres de droits. Que faites-vous de ces millions de blogs? J'en conviens, beaucoup d'entre eux sont loin de stimulé la fibre artistique (merci Skyblog!), mais regardez par exemple Nioutaik. Ce blog peut paraitre anodin, « juste un blog » diront certains. Mais n'est-ce pas de la lecture? Quand je lis CerberusXt (l'auteur de Nioutaik) je ne peux m'empêcher de sourire, de rire, parfois à gorge déployé. Il publierait un livre, j'irais l'acheter sans me posais de questions. N'oublions surtout pas de parler de la numérisation du patrimoine.

    Tous ces livres qui ne sont pas publiés à des millions d'exemplaires faute de moyens, parfois à ouvrage unique et perdus au fond de bibliothèques de quartier ou national... Imaginez vous pouvoir les consulter sans même bouger de chez vous? C'est le défi que Google et d'autres veulent dores et déjà relever.

    Seul le cinéma peine encore quelque peut à se développer, c'est encore un bébé il faut dire. Mais demain? Ne sera-t-il pas le plus bel exemple de culture libre?

    Quand on découvre toute cette culture libre, abondante et super diversifié, comment ne pas se poser la question suivante: cette chose, mi-culture, mi-marchandise mis en vente à des prix exorbitant qu'est le catalogue des majors vaut-elle vraiment le coup? Pourquoi en tant qu'amateur de bonne musique -par exemple- je devrais limiter ma culture à quelques contenus hyper formaté et servant au formatage de l'esprit collectif (et hors de prix de surcroit)? Surtout quand les artistes sont d'accords avec le fait que je télécharge, copie et redistribue gratuitement leurs création! A bon entendeur...

    Avec cet article, j'ose espérer avoir éveillé un certain intérêt pour la culture libre. En revanche, je ne peux pas conclure sans vous donner quelques pistes à suivre pour découvrir la vraie culture.

    Pour la musique:

    http://www.jamendo.com/fr/

    Pour les livres:

    http://www.inlibroveritas.net/

    Pour le cinéma:

    http://www.kassandre.org/

     

    Bonne découverte.



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