• ACTA, tout le monde en parle enfin, et c'est tant mieux. Pourtant, alors que je le cite depuis longtemps, je me rends compte que je n'ai jamais pris le temps d'expliquer pourquoi j'étais contre cet accord. Mieux vaut tard que jamais, voici mes explications.

    Mais l'ACTA, c'est quoi ? L'acronyme signifie « Accord commercial anti-contrefaçon. ». Et si ce n'était que cela, nous n'aurions pas à nous battre. ACTA est un ensemble de lois internationales (un traité), qui vise en réalité à détruire l'Internet tel que nous le connaissons aujourd'hui et qui peut potentiellement mettre en cause la vie de milliers de malades dans le monde. Et le pire, c'est que je n'en fais pas trop.

    Pour commencer, l'ACTA va remettre en cause l'Internet tel que nous le connaissons aujourd'hui. Mais de quelle façon ?

    L'ACTA, dans le but de défendre le droit d'auteur, ou plutôt devrait-on dire le droit de grandes sociétés multimilliardaires comme Vivendi ou Warner, va instaurer divers systèmes pour combattre le partage d'œuvres à but non lucratif sur Internet (mais si, vous savez, le truc que vous faites après avoir ouvert Emule) :

    • des systèmes de coupures de l'accès à Internet, comme notre tristement célèbre Hadopi (qui cela dit n'a jamais fonctionné malgré les dizaines de millions d'euros que son fonctionnement bancal nécessite). Systèmes qui ont d'ailleurs été en partie déclaré non conforme par le Conseil Constitutionnel Français et qui ont été très vivement critiqué par le parlement européen, les qualifiants de « mesures allant à l'encontre des droits de l'Homme ». Rien que ça. Ces systèmes que nous connaissons, malheureusement, plutôt bien en France ont prouvé d'une part leur inefficacité à endiguer le phénomène du téléchargement illégal, d'autre part leur efficacité à promouvoir l'utilisation de plateforme de DDL, favorisant ainsi l'apparition de véritable mafias. Et c'est le même système "hadopiste" que l'ACTA veut instaurer, mais partout dans le monde, cette fois.
    • des systèmes de censures. Sujet que nous connaissons bien, une fois de plus, à cause de notre moins célèbre mais tout aussi triste qu'Hadopi, LOPPSI. Sujet qui est aussi bien connu par les habitants de certains pays dictatoriaux, comme la Chine, l'Iran ou encore la Tunisie avant la révolution. Même en partant du principe que les censeurs (en France le ministère de l'intérieur) seront des personnes tout à fait équitables, sans arrières pensées et qu'ils ne bloqueront jamais que ce qui doit être bloqué, il existe toujours des risques de sur-blocage. A titre d'exemple, la Quadrature du Net qui combat entre autre la censure d'Internet est censuré sur Internet en Angleterre. Ce qui est bien entendu le résultat d'une parfaite erreur, hein... Il serait impensable que les censeurs anglais aient décidé de bloquer leurs adversaires par pure raisons politique, bien sûr... Car oui, installer un système de censure, quel qu'il soit, amène nécessairement des ennuis. En Tunisie, l'agence chargé de censuré des contenus sur l'Internet sur ordre de la justice a bloqué d'innombrables sites... Sans ordres de la justice.

    Je vous laisse imaginer à quoi ressemblerait un Internet censuré de partout et un pays où l'on pourrait couper à l'envie la connexion de n'importe qui.


    Néanmoins, l'ACTA n'est pas qu'un traité proposant d'installer des systèmes de censures partout dans le monde pour faire taire les opposants des grandes puissances économiques et politiques sur l'Internet, non... Sinon ce serait trop beau. Ici c'est l'ACTA ! Pas le pays des Bisounours.

    C'est ainsi que l'ACTA servira aussi à bloquer les médicaments génériques fabriqués légalement en Inde à destination de l'Afrique où leur revente est légale. Comment ? Et bien, ces médicaments sont obligés des transiter par l'Europe, où ils sont cette fois-ci illégaux. Les médicaments venant d'Inde sont évidemment vendus moins cher que ceux venant d'occident. Et ça, il y a des laboratoires qui sont pas très très d'accord avec. Du coup, plutôt que de baisser leurs prix, ce qui permettrait à plus de gens de se soigner de maladies grave, ils préfèrent bloquer l'import de médicaments indiens au moyen d'un intense lobbyisme au niveau de l'ACTA pour faire simplement interdire ces médicaments dans des pays sur lesquels ils n'ont aucunes légitimités.

    Enfin, il est bon de rappeler qu'il existe des instances élues plus ou moins démocratiquement et chargées d'écrire la loi : les parlements. En ce qui nous concerne, il s'agit de l'Assemblée Nationale, du Sénat et du Parlement Européen. Or, aucune de ces instances que nous avons élu n'a été consulter lors de la rédaction de ce traité. L'ACTA a été écrit par des négociateurs de divers pays, non élu et dans l'opacité la plus totale. L'ACTA est donc, par son existence même, une remise en cause de la séparation des pouvoirs. Une remise en cause des systèmes démocratiques. Déjà qu'on s'en prend plein la gueule pour les faire très approximativement fonctionner, manquerait plus qu'on ne les respecte pas.

    C'est pour toutes ces raisons que je suis contre ACTA et que j'irai manifester demain, samedi 25 février, au milieu de centaines de masques de Guy Fawkes.

    Si, après la lecture de cet article(certe tardif), vous vous sentez indigner, rien ne vous empêche d'appeler deux trois potes et de venir gueuler avec nous dans les rues européennes. Car oui, la manifestation aura lieu partout en Europe. Cliquez-ici pour connaitre les points de rendez-vous.

    Enfin, si vous ne venez pas manifester demain, faites au moins en sorte de vous tenir informer sur le sujet, car il s'agit de nos libertés. Pour cela, je ne saurai que trop vous recommander d'ajouter à vos sites favoris celui de la Quadrature du Net (vous savez, nos amis qui sont censurés de l'autre côté de la Manche).

     

     


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  • Durant la révolution Tunisienne, j'ai eu l'occasion, en y participant, d'observer l'usage d'Internet que les Tunisiens ont entretenus tout le long des événements. Aujourd'hui, prenons le temps de revenir dessus, peut-être cela servira t-il a une éventuelle prochaine révolution. Mais avant tout, il convient de rappeler le terrible contexte, le contexte prêt-révolutionnaire. Dans l'ancienne Tunisie, les médias sont contrôlés par le gouvernement. La presse libre n'existe pas. Internet est censuré. Il existe des opposants au pouvoir. Des opposants politique, disposant d'une faible portée médiatique, parfois harceler, voir exiler. Les journalistes ne sont pas mieux logés, comme les blogueurs. Blogueurs ? Parlant en. En effet, en France, c'est grâce notamment à des blogueurs, Slim Amamou et les autres collaborateurs de Read Write Web France, que nous avons pour beaucoup pu nous intéressé à la Tunisie, à la censure dont elle est victime et par extension à son régime, pas très démocratique(contrairement à ce que semblait penser Nicolas Sarkozy). Les blogueurs Tunisiens se battaient depuis des années pour la liberté d'expression. Certains d'entre eux ont notamment créer la branche Tunisienne du Parti Pirate, vite interdit par le gouvernement.

    Mais revenons aux événements. Le 17 décembre, Mohamed Bouazizi, paix à son âme, s'immole devant le gouvernorat(équivalent d'une préfecture française) de Sidi Bouzid pour protester... Enfaite, malgré ce que disent beaucoup de gens, on ne sait pas. Son dernier message ne parlant que de «l'époque». Quoi qu'il en soit, le jour même, des protestations éclateront à Sidi Bouzid, menaient par des proches de Mohamed, des jeunes et des marchants. A partir de ce jour, les premiers tweet portant le hashtag #sidibouzid commenceront à circuler sur Twitter. Les premiers messages de soutiens sur Facebook ne tarderont pas à suivre. Les protestations s'étendront dans plusieurs ville du pays, dont Tunis, la capital. Le gouvernement répondra par la répression, amplifiant ainsi les revendications, à tel point que Ben Ali, le dictateur Tunisien, fuira le pays. Revenons à présent sur les usages des différents outils:

    Twitter:

    Twitter est un réseau social dit de «micro bloguage» qui a la particularité de faire circuler très rapidement l'information. Bien que censurer, de nombreux Tunisiens contourneront le blocage pour venir nourrir le réseau informationnel. Alors que les protestations s'étendaient dans tout le pays, c'est grâce Twitter qui servait à avertir tout le pays de tout à tout moment que les Tunisiens se tenaient informer. Un mort à Sidi Bouzid? Un tweet plus tard, tout le pays était au courant, nourrissant ainsi la détermination du peuple Tunisien, ces héros. Une déclaration abjecte d'un responsable politique quelconque, un tweet plus tard, le monde entier était au courant. Une déclaration d'Anonymous... L'information circulait à toute vitesse, dans le monde entier, principalement en trois langues: français, arabe, anglais. En effet, la Tunisie, comme la totalité du Maghreb possède la particularité d'être un pays où la population est fortement bilingue, Francophone/Arabophone. Cet avantage leur a permit de faire parler des événements de Sidi Bouzid dans toute la francophonie. Si les responsables français ne semblaient pas enclin à soutenir une quelconque révolution, le peuple Français, lui, a soutenu le peuple Tunisien sur toute la ligne. Au final, la concentration de tout les messages sur le hashtag #sidibouzid permit de faire de la révolution le premier sujet de conversation sur Twitter en France(et même plutôt trois fois qu'une).

    #sidibouzid

    Aussi, disons que c'est sur Twitter que le mouvement c'est structuré. C'est sur Twitter que les appels aux manifestations étaient lancés, suivit, parfois annulés. Twitter a donc permit de mettre un peu d'ordre dans les actions révolutionnaire.

    Facebook:

    Facebook réseau social qu'il n'est pas utile de décrire, présenter quant à lui la particularité de ne pas être censuré en Tunisie, pour certaines raisons. Il servit donc de relais aux informations passant sur Twitter. Il servit aussi aux débats des Tunisiens, publiques avec les fans pages, privés sur les murs des connaissances. Facebook a aussi grandement servit pour l'uploade de photos et de vidéos, les sites habituels comme Youtube ou Dailymotion étant censurés. Facebook a donc servit de relais médiatique de masse.

    Youtube, Dailymotion, Vimeo...:

    Comme je l'ai dit plus haut, les sites de streaming habituels étaient censurés. Mais uniquement en Tunisie! Et si les Tunisiens ont l'habitude de se servir de Facebook pour les vidéos, le reste de la planète n'y est pas habitué. C'est ainsi que des soutiens internes au pays, comme externe, se sont mit à uploader un maximum de vidéos sur les plateformes classiques, dans le but d'atteindre un plus grand publique de l'autre côté de la méditerranée. Et cela fût très utile. Aller retrouver une vidéo sur Twitter ou Facebook, ces sites qui se concentrent sur l'instantanéité de l'information plus que sur sa pérennité temporelle. Sur Youtube, il est très facile de retrouver une vidéo, grâce au module de recherche et aux multiples outils mis à disposition par le site.

    La blogosphère:

    Lire Twitter et Facebook durant une révolution, ce n'est pas comme lire le journal. Il y a de l'information brute, parfois vrai, parfois fausse. Propagande ennemis et rumeurs se mélangeant pour mieux porter la confusion dans les esprits. Même si sur ce point les Tunisiens ont fait preuve, à mon sens, d'une grande maturité par rapport à l'information, les blogs furent très utiles pour obtenir des informations fiables. Je pense notamment à Nawaat qui a fait un très gros travail durant ces terribles événements. Mais si la blogosphère Tunisienne se charger malgré la censure de faire son boulot, la blogosphère international, et notamment Francophone/Arabophone se charger de relayer l'information à travers le monde en la commentant. Je pense pour le coup notamment à Global Voice qui a fait un travail de traduction énorme durant la révolution.

    Wikipedia:

    Je lisais dernièrement un article sur Wikipedia et la guerre en Irak. J'en ai retenus(non textuellement) cette phrase: «Wikipedia ou quand ceux qui ont gagnés la guerre n'écrivent plus forcément l'Histoire». Aujourd'hui, c'est le peuple qui a gagné la guerre. Pourtant, les partisans de l'ancien dictateur sont toujours là, et ils s'adonnent à des actes de vandalisme et de propagande sur Wikipedia. C'est ainsi que nous autres, Wikinautes, sommes en train de nous battre, après coup, pour que toute la vérité soit faite sur les événements de Sidi Bouzid, de la façon la plus complète et la plus objectif possible. Ce qui ne convient pas à tout le monde. La guerre continue donc sur Wikipedia, pour écrire l'Histoire.

    Les médias traditionnels:

    S'il y a bien des gens qui ont manqué le rendez-vous avec l'Histoire, à part les politiques français, ce sont les journalistes. Commentant très peu, trop tard, voir les deux en même temps. Le travail de collecte fût assurer par les Tunisiens au jour le jour. Le travail de traitement de l'information et de relais médiatique fût assurer quant à lui par la blogosphère. Que ce soit les agences de presse ou les journaux, ils ont tous raté le train. Il convient d'admettre que le contexte était relativement difficile. En effet, les journalistes ne pouvait pas se déplacer sur le terrain. Mais les témoignages, oraux, écrits, picturaux et filmés étaient nombreux! Pourquoi les journalistes n'ont-ils pas commencés un travail d'analyse à partir de ces sources? Les journaux du XX ème siècle ne seraient-il finalement pas près pour aborder notre époque? Époque où, là où il n'y a pas de journalistes, il y a des téléphones portables. Visiblement, c'est malheureusement le cas. Bien entendu, je parle des journaux européens. Les journaux Tunisiens étant de toutes façon censurés, il ne serait pas convenable de les juger.

    Si au final la révolution c'est bien passé dans la rue(et ouais, c'est pas encore pour aujourd'hui le jour où on cassera un pays en deux avec juste un clavier et une souris), il me semble qu'Internet fût un outil indispensable, et que peut-être, sans lui, rien ne se serait passé. Quoiqu'il en soit, aujourd'hui le dictateur a fui. Et le mouvement semble se propager dans d'autres pays. La flamme révolutionnaire s'allumera t-elle en Algérie et/ou en Lybie? Ou pourquoi pas dans d'autres pays? Nous verrons bien.

    Cette article, encore une fois, ne sera probablement pas le dernier sur la révolte de Sidi Bouzid.

    Si vous souhaitez vous tenir vous même au courant, je vous propose quelques liens:

    Wikipedia

    #sidibouzid

    Nawaat

    Read Write Web France

    Global Voice


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  • Suite à un problème de DNS, mon blog fût inaccessible plusieurs jours. C'est le 14 que je suis de retour. Et alors que je me libère d'un petit problème technique, la Tunisie se libère d'un gros problème politique.En effet, à moins que vous n'habitiez dans une grotte informationnel, ou que vous regardiez TF1, c'est pareil, vous avez forcément entendu parler des événements de Sidi Bouzid. Je ne vais pas revenir dessus, la page Wikipedia, que j'enrichis moi-même et que je vérifie constamment, est très complète. ;)

    Aujourd'hui, un dictateur est tombé et la révolution fût tweetait.

    Mais ce n'est pas fini. En effet, le premier ministre, fidèle de Ben Ali est toujours là. D'un autre côté, son pouvoir ne semble pas grand. En effet, des pillards, 90% du temps des policiers, selon une source militaire, sèment la terreur dans le pays à l'heure de la fête. Le couvre feu est décrété, l'armée prévoit de tirer, cette nuit encore.Une révolution ne se fait pas sans morts. Pour la révolution Tunisienne, il y en a eu beaucoup. Si le pays est libre, il est aussi endeuillé. N'oublions pas les martyres qui se sont sacrifiés, à commencer par Mohamed Bouazizi et Houcine Neji.En attendant, Ben Ali qui avait prévu de fuir vers la France c'est vu refusé l'accès au territoire national. Nous ne savons pas exactement où il se trouve actuellement, certains parlent de Londre, d'autre de l'Italie, et d'autres encore des pays du Golf. Aussi, la tension semble montait dans certains pays, proches et envieux de la Tunisie.

    Ce cours article ne sera pas le dernier sur la révolution de Sidi Bouzid.


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  • Wikileaks

     

    Nous sommes le mardi 07 décembre 2010, il est 02h18, et alors que le commun des mortels continu de se flinguer au Mcdo et de regarder la télé, nous basculons dans un nouveau monde.

    Le monde avancera maintenant au rythme des infowars(guerres de l'information).

    Jusque là, les infowars avaient lieu entre états. Aujourd'hui, c'est entre la population mondial et ses gouvernements que ce joue la bataille.

    John Perry Barlow, co-fondateur de l'Electronic Frontier Foundation, célèbre pour sa Déclaration d'indépendance du Cyberspace a déclaré ceci:

    «The first serious infowar is now engaged. The field of battle is Wikileaks. You are the troops.»

    Ou en français pour les anglophobes: « La première sérieuse guerre de l'information est maintenant engagée. Le champ de bataille est Wikileaks. Vous êtes les troupes.»

    A moins que vous viviez totalement couper du monde, vous avez forcément entendu parler de Wikileaks. Cette organisation informelle qui c'est mit en tête de publier tout les rapports les plus secrets de la planète. Le 28 novembre, Wikileaks, avec l'aide de plusieurs journaux de renommer international, a publié plus de 250000 mémos diplomatiques, ébranlant ainsi les plus grandes puissances à travers le monde. Les gouvernements, après une panique général, ce mirent dans l'idée de descendre Wikileaks. Interpol lança donc un avis de recherche international à l'encontre de Julian Assange, considérer comme étant le chef de l'organisation. Certains politiques américains en appellent même à son extradition vers les États-Unis, à fin de l'exécuter. Vous avez dit "barbares"?

    Amazon, hébergeur de Wikileaks, lâcha ce dernier sans le moindre scrupule. Paypal, principal moyen de rémunération de Wikileaks, ferma le compte de l'organisation. Et pendant ce temps là, Wikileaks.org est inaccessible, la fautes à des attaques informatique.

     

    Mais tout n'est pas noir. En effet, l'effet Streisand ne c'est jamais fait plus sentir.  Des centaines de miroirs à travers le monde ce sont créer, dans le but de donné accès au site. New York Times, Guardian, El Pais, Del Spiegel, Le Monde, les plus grands journaux soutiennent Wikileaks. Les plus grandes associations de défense de la liberté de l'information, tel que Reporter Sans Frontières ou l'Electronic Frontier Foundation soutiennent, elles aussi, Wikileaks.

    Les citoyens du monde entier ce réunissent sous la bannières des anonymous, pointant du doigt des organisations comme Interpol, des sociétés comme Paypal et Amazon, et ajoutant:

    «The future of the internet hangs in the balance»

    «Le futur d'Internet pend dans la balance.»

    A leur célèbre devise:

    «We are anonymous. We are legion. We do not forgive. We do not forget. Expect us.»

    «Nous sommes anonymes. Nous sommes légion. Nous ne pardonnons pas. Nous n'oublions pas. Attendez nous.»

    Les anonymous se lance à nouveau dans une guerre contre la censure, mais cette fois, avec beaucoup plus de puissance que durant les derniers assauts.

     

    Nous sommes le 07 décembre 2010, il est 03h05 et le commun des mortels ignore toujours que nous sommes entrés dans un nouveau monde.

    Mais la guerre a bel et bien débuter. Moi, Momo-B, prend le parti de Wikileaks, de la démocratie. Je crois au droit à l'information et à la liberté d'expression.

    La guerre de l'information a commencé.

    Si vous aussi, pensez que Wikileaks mérite d'être sauver, alors faites passez le mot. Plus il y aura de gens au courant de ce que fait Wikileaks pour protéger la démocratie, et plus Wikileaks aura de chances de survivre.

     


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