•  

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    http://www.laquadrature.net/fr/dossiers#acta


    votre commentaire
  • Diaspora

    J'en avais vaguement parlé il y a un peu plus de trois mois, aujourd'hui j'y dédie un article entier. Diaspora arrive!

    Pour rappel, Diaspora est un projet lancé par quelques étudiants et qui a pour ambitions d'être à Facebook ce que ce dernier a été à MySpace: le début de la fin.

    Vous avez certainement, au détour de vos timelines et de vos Flux RSS, eu échos de plusieurs scandales autour de Facebook.

    Il y a trois mois, suite à l'un de ces scandales, plusieurs projets virent le jour, dont l'un d'entre eux: Diaspora. Besoin de 10 000 dollars pour débuter le projets, l'équipe de développeurs fit un appel aux dons. En quelques semaines, ils reçurent vingt fois plus, 200 000 dollars. Détail amusant, Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook faisait parti des donateurs.

    Un été plus tard, la date de sortie est enfin annoncée. Le code source de Diaspora est disponible depuis le 15 septembre.

    Mais en quoi consiste exactement ce projet?

    Le but est de créer un nouveau réseau social(du nom de Diaspora donc), mais qui cette fois rend le contrôle de leurs données aux utilisateurs. Une chose que vous n'avez pas(ou que vous pensez avoir) avec Facebook. Prenons un exemple concret pour illustrer la chose.

    Vous postez une photo de vous sur Facebook. Vous décidez par la suite de la supprimer. L'action est faite, la photo est inaccessible aux autres membres et à vous même. Pourtant, Facebook conserve une copie sur ses serveurs. Votre photo n'est donc pas réellement supprimée. Vous n'avez donc pas le contrôle dessus.

    Ce qu'il faut savoir aussi, c'est que Facebook vend vos informations personnelles à des annonceurs, des sociétés chargées de vous faire acheter un produit en vous martelant de pub.

    Manger du hamster

    Coïncidence?

     

    Bref, vous l'aurez compris, la protection de vos données, Facebook, il se les fout là où je pense!

    Qu'apporte Diaspora?

    Projet libre:

    Première évolution, il s'agit d'un projet libre. En clair, vous pouvez voir comment ça marche, modifier le fonctionnement et le redistribuer, le tout gratuitement et légalement. Vous jouissez donc d'un certain contrôle sur ce qui est fait, puisque si cela ne vous plait pas, libre à vous de le modifier.

    Décentralisation des données:

    Le projet est décentralisé. Qu'est-ce que cela signifie? Et bien, supposons que vous vous soyez inscrit sur Site X. Mais, pour une raison ou pour une autre, vous avez des doutes sur Site X quant à la pérennité de vos donnés. Peut-être les vend t-il? Peut-être que l'administrateur de Site X vous espionne, ect... Pas de problème! Vous n'avez qu'à migrer vos informations privés vers Site Y! Voir mieux! Vous pourrez vous créer votre propre serveur, chez vous, pour auto-héberger vos données, pour peu que vous sachiez le faire.

    En clair, Diaspora sera un réseau, un réseau de serveurs et de clients, contrairement à Facebook où toutes les informations sont sur les serveurs de Facebook. De quoi ravire  Benjamin Bayart.

    Interopérabilité:

    Du fait de son ouverture, on peut attendre une grande interopérabilité de la part de Diaspora. En clair, il sera aisément «connectable». Par exemple, si vous hébergez vous même votre propre page, rien ne vous empêchera d'interagir avec les utilisateurs d'un autre serveur, voir avec les utilisateurs d'un autre service, tel que Facebook, ou pourquoi pas même Twitter et Identi.ca ?

    Oh mon Dieu, mais c'est par où les inscriptions?

    Pour l'instant, seul le code source est disponible! Du coup, seuls les développeurs peuvent faire mumuse avec le nouveau jouejoue à la mode. Mais ne soyez pas tristes! On parle ici et là d'une alpha test du site officiel de Diaspora courant octobre. Et rien ne dit qu'un premier site ne sortira pas avant!

    Les informations sont disponibles à cette adresse: http://www.joindiaspora.com/ (en).

     

    Facebook et Diaspora, éthymologie.

    Qui ne s'est jamais demandé ce que pouvait bien voiloir dire "Facebook"?

    Facebook, contrairement à ce que certaines personnes pensent, ne signifie pas "face de livre". Il faut plus l'entendre comme "livre de face". Un livre référençant des photos. Un trombinoscope en français. La traduction la plus exacte de "Facebook" est donc bien "trombinoscope". Et qui dit trombinoscope, dit fichage. Enfin, moi je dis ça, je dis rien, hein... oO" .

    Diaspora maintenant. Ce terme désigne la dispersion d'une communauté à travers le  monde. Ce qui reflète bien l'état d'esprit du projet, décentralisé, comme une diaspora.


    Quelques images:

    Quelques images(cliquez dessus pour les voir en grand) du site à venir pour finir cet article(précisons qu'il s'agit d'une pré-version, pré-alpha-test, elle-même pré-béta-test, elle-même pré-version final, elle-même dépourvue de plug-ins! Tout ça pour dire qu'il ne s'agit pas de la version finale qui sera donc certainement plus belle(et pour faire une phrase avec beaucoup de tiraits(et beaucoup de parenthèses dans les parenthèses) oO"):

    Diaspora screen

     

    Diaspora screenDiaspora screen

     

    Et d'autres images par ici...


    2 commentaires
  • Kick

    Photo original by Andrew Pescod sous license by-nc-sa 2.0.


    Tout les analystes/blogueurs et autres passionnés l'ont maintenant comprit, au temps d'internet, gérer l'image d'une entreprise n'est plus du tout la même affaire qu'il y a cinq ans de cela.

    Les entreprises commencent plus ou moins à le comprendre. Du coup, elles essayent de se mettre à la page.

    Le premier bon réflexe est d'être présent sur internet. Avoir une fan page Facebook, un compte Twitter, ect... Il faut aussi savoir s'en servir! Et oui, fini le temps où l'on communiquait dans un seul sens. Aujourd'hui, les gens parlent entre eux et la société ne représente qu'une petite partie de ce qui est dit sur elle. Elle doit donc communiquer d'une nouvelle façon. C'est là qu'on engage un Community Mannager(CCM). Son boulot est de communiquer avec la communauté, répondre aux différentes interrogations, «prendre la température» et enfin, gérer les crises.

    Mais de plus en plus, on se rend compte que cela ne suffit plus. Car oui, le Community Mannager ne fait au final que le boulot d'un publicitaire. Il gère l'image de la société.

    Or, ce que fait internet, ce n'est pas qu'apporter aux consommateurs la faculté de parler de la société, c'est aussi cette fameuse chose que l'on appel le buzz. Le buzz est une information non contrôlée. Comme j'ai l'impression d'être aussi clair que le prof de math de Jean Claude Van Damme, je vais vous donner un exemple pour illustrer mes propos:

    Supposons que demain, d'une façon ou d'une autre, nous découvrions qu'une grande société X fabrique des technologies de surveillance et les vend à un dictateur qui s'en sert pour faire travailler des petits enfants au fond d'une cave.

    Bien sûr, cette société possède un CCM et interagit avec sa communauté via différentes activités online/irl.

    Cela suffira t-il à sauver l'image de la société? Jean-Hugues, consommateurs de son état, qui voyait là notre société X comme une société tout à fait respectable apprend que cette société fait des choses immorales. Bien sûr que l'image de la société en sera ternie.

    Peut importe que la société interagisse avec sa communauté, internet et son buzz force la transparence. Si la société essaye d'ignorer le problème, cela empirera sa situation, l'affaire Nestle l'a prouvé. La solution est de s'expliquer. Mais comment notre société X pourrait-elle justifier la vente de technologie de surveillance à une dictature? C'est extrêmement délicat. La seule solution est donc, en amont, de ne pas le faire. Et c'est là que les choses deviennent intéressantes. Si une société, en plus de communiquer avec sa communauté et d'organiser des choses avec celle-ci, de peur de ternir son image, se met à respecter la morale général, elle s'humanise. Elle n'est plus dans le monde du spectacle. Elle entretient un VRAI rapport avec sa communauté. Un rapport comparable à celui qu'entretenaient les petits artisans, avant l'industrialisation.

    Pour ma part, je vois cela d'un très bon œil. Les sociétés font leur travail, en toute honnêteté, le consommateur apprécie la société, la société apprécie le consommateur. On peut même espérer qu'à partir de cette situation, le but premier d'une société ne serait plus forcément de faire de l'argent, mais d'entretenir un bon service, afin de satisfaire sa communauté. Dans ce cas là, cela pourrait avoir d'immenses répercussions sur plein d'autres choses. Mais nous n'y sommes pas encore. Pour l'instant, les sociétés commencent à peine à engager des CCM.


    votre commentaire
  • Gameboy

    Photo original par Stéphan. Licence by-nc-sa 2.0.

    Aujourd'hui, dans le monde merveilleux des jeux vidéos, on distingue trois grands acteurs:

    -Nintendo, société existant depuis le début de l'histoire du jeu vidéo. Leur stratégie chez Nintendo consiste à faire croire qu'ils inventent de nouvelles façons de jouer à chaque console. Nous y reviendrons.

    -Playstation, filière appartenant à Sony. Eux leur but, c'est de créer un média center. Créer une console qui, en plus de permettre aux utilisateurs de jouer, leur permet de voir des films, des photos, écouter de la musique, aller sur internet... Faire un ordinateur en moins bien quoi. Nous y reviendrons.

    -Xbox, filière du diable de microsoft. Eux, ils n'ont pas vraiment de stratégie. Ils essayent plus ou moins de copier sur Sony en essayant de faire du pognon(oui, jouer en ligne sur la playstation 3, c'est gratuit, sur la Xbox 360, c'est payant). Nous n'y reviendrons pas. C'est de la merde, dépourvu d'intérêt.

    Intéressons nous à la stratégie de playstation. Leur supeeeeeer console, la playstation, qu'ils veulent super méga trop génial car c'est un média center. Faudrait peut-être aller leur dire aux mecs de chez Sony que les ordinateurs, ça existe depuis plusieurs décennies maintenant. Bref, cela nous oblige à nous poser certaines questions. Puisque j'ai déjà une playstation 3 en mieux(un ordinateur donc), pourquoi devrais-je m'acheter une playstation 3? Et bien c'est simple. Aujourd'hui, l'interopérabilité, dans le monde des jeux vidéos, on lui pisse dessus. Cela signifie que si, j'ai par exemple envie de jouer à Mario Super Galaxy avec ma magnifique Playstation 3, je peux aller me faire mettre. Si on veut pouvoir jouer à tout les jeux, il faut avoir toutes les consoles. Aberrant. Maintenant, revenons en aux ordinateurs. Dans le monde de l'informatique, il existe des standards. Pourquoi, quand on peut brancher une manette à un ordinateur, avec des formats ouverts, devrait-on développer un jeu exclusivement pour une console fermée, qui plus est inférieure aux ordinateurs déjà sur le marché?

    Du point de vu du consommateur, la question est un peu différente: pourquoi devrais-je acheter un ordinateur ET un ordinateur en moins bien(une console de jeux) pour pouvoir jouer à des jeux?

    Bon, il y aura sûrement deux ou trois petits malins pour venir m'expliquer que l'ordinateur ne gère pas forcément aussi bien les jeux vidéos qu'une console. Et bien si. Le matos existe. Si on est capable de faire tourner un jeu sur une playstation 3(qui je le rappel est un ordinateur en moins bien), pourquoi ne pourrais-je pas faire tourner un jeu sur un vrai ordinateur?

    A partir de là, on peut avancer que dans le futur, les consoles de jeux n'existeront plus. On jouera(et on le fait déjà) sur nos ordinateurs. Du coup, l'interopérabilité sera la norme. Et oui, développer un jeu pour un ordinateur, c'est le faire une seule fois. Je pourrais jouer avec la même machine(mon pc donc), à la fois à Super Mario(ce jeu de drogués où l'on apprend aux enfants que se chouter aux champignons qui poussent sur les tuyaux du centre pompidou, c'est bien) et a God of War (ce jeu où, de façon ludique, on en apprend plus sur la mythologie...).

    Maintenant, certains pourraient essayer de justifier l'inexistence d'interopérabilité entre les consoles par la stratégie de Nintendo. «A chaque nouvelle console, un nouveau truc, le double écran avec la DS, la manette qui suit les mouvements avec la Wii, on peut pas faire ça avec un ordinateur, piapiapia, piapiapia...». Et bien c'est faux! Oui, on peut jouer sur deux écrans avec un ordinateur. On appel ça le dual screen et ça existait déjà, bien avant la DS! On peut jouer avec un écran tactile sur son PC, plusieurs solutions, une tablette PC, ou un petit écran tactile branché en USB(un Nexus One par exemple). Oui on peut brancher une manette qui suit les mouvements de l'utilisateur. Je vous annonce même que ça aussi ça existait bien avant la Wii. A peu prêt toutes les innovations de Nintendo sont des choses qui existaient déjà dans le monde informatique, voir du jeu vidéo.

    Si nous suivons la logique que les consoles vont disparaître au profit des ordinateurs et d'internet, pourquoi ne pas imaginer que le jeu libre puisse se développer? Il rencontrera certainement les mêmes problèmes que le cinéma, manque de financement, tout ça... En fait, pour dire vrai, le jeu libre existe déjà(exemple). Oui, on peut trouver des jeux sous licence libre. Mais créer un jeu, ça prend du temps, parfois de l'argent. Comme la musique et le livre me direz-vous. C'est vrai, mais en pire. Comme un film je serais tenté de vous corriger. Mais quand le système économique sera changé, le cinéma et le jeu vidéo libre se développeront comme jamais, sur des supports interopérables, et vous verrez, ce sera bien.

    Et les consoles portables?

    Les consoles portables, c'est une autre histoire. Ca prendra certainement plus de temps  pour avoir des jeux libres et interopérables avec les supports. Je pense qu'il faut voir du côté des téléphones portables pour ça. Mais il est vrai que ce n'est pas avec tous les téléphones portables que je peux avoir le double écran de la DS. Mais, allez savoir ce que nous réserve les technologies de demain.


    votre commentaire
  • Me revoici! Je suis revenu de vacances le 06 mais ayant beaucoup de choses à faire(comme dormir par exemple), je n'ai pas eu le temps de m'occuper du blog. Mais me revoilà! Pendant les vacances j'ai écrit deux articles, mais pas encore terminer, je les publierais plus tard.

    J'ai aussi ajouté un module dans le menu du blog, pour vous permettre de me suivre sur Facebook, Twitter, ect... Plus d'infos par ici...

    Mais revenons au sujet principal, aujourd'hui nous somme lundredi, je vous propose donc une playlist de quatre chansons. De l'éléctro, de la world music, du rap et du slam! Enjoy!

     


    votre commentaire